QUELLES SONT LES CONSEQUENCES DE LA CAVITE DANS LA COUCHE D' OZONE.

LA COUCHE D' OZONE.
LE PLAN.

INTRODUCTION.

HISTOIRE

QUELLES SONT LES CAUSES DE LA CAVITE DE LA COUCHE D'OZONE

VOCABULAIRE

Questionnaire : (LES QUESTIONS LES PLUS FREQUENTE SUR L'OZONE)

 

CONSEQUENCES DE LA DIMINUTION DE L'EPAISSEURDE LA COUCHE D'OZONE .REGLEMENTATION ET EVOLUTION RECENTE.

 

Les conséquences d'une diminution de l'épaisseur de la couche d'ozone tiennent essentiellement au rôle de filtre du rayonnement solaire que joue ce constituant de l'atmosphère. Une augmentation du rayonnement solaire ultraviolet entraînerait alors des modifications dans les processus de destruction des molécules de la matière vivante, des mutations génétiques, le blocage de la photosynthèse, des perturbations de la reproduction du phytoplancton, premier maillon de la chaîne alimentaire des océans, des cancers de la peau et des déficiences immunitaires.

Ces phénomènes pourraient déjà se produire au dessus du pôle Sud mais on ne peut les quantifier.

En outre, l'importance de l'ozone et des constituants minoritaires qui régissent son équilibre, ne se limite pas au seul domaine des longueurs d'ondes ultraviolettes, ils possèdent aussi des bandes d'absorption dans le domaine de l'infrarouge thermique et contribuent, en fonction de leur concentration dans l'atmosphère, à l'effet de serre naturel. Leur influence est d'autant plus grande que leurs bandes d'absorption dans l'infrarouge sont situées en dehors de celles de la vapeur d'eau et du CO2 et que leurs effets sur le réchauffement de la surface est supérieur à celui du CO2. (de 50 à 200fois). Ils sont responsables de 30% de l'effet de serre naturel !

La quantité de chlore total dans la stratosphère a été multiplié par 6 au cours des 50 dernières années. Or, il a été démontré que le chlore était le principal responsable de la diminution de l'épaisseur de la couche d'ozone, mais il ne peut être totalement éliminé dans l'atmosphère. La seule façon de stabiliser le système est donc de réduire au maximum les émissions.

C'est ainsi que en 1987 à Montréal puis à Londres en juin 1990, une vingtaine de pays industrialisés ont signé un protocole d'accord prévoyant une suppression quasi-totale des CFC en l'an 2000 et leur remplacement par des produits de substitution dont la principale propriété est d'avoir une durée de vie inférieure à 50 ans. Certains de ces produits ne contiennent même plus de chlore.

Hélas le temps de résidence des CFC est de l'ordre du siècle dans l'atmosphère et il faut donc s'attendre à voir apparaître un trou d'ozone austral pendant plusieurs dizaines d'années encore et sans doute encore plus grand. Cependant les mesures prises permettent d'envisager un retour à l'équilibre avec une concentration en chlore de 2 ppbV aux alentours de 2060.

Cependant il existe de nombreuses incertitudes dans notre compréhension des équilibres de l'atmosphère et on peut s'attendre à l'apparition de nouveaux effets ou processus en même temps que de nouvelles théories se préparent. Pour l'instant, en tout cas, la théorie n'est pas contredite et en 1995 le trou dans la couche d'ozone, pendant le printemps austral est apparu plus tôt et a duré plus longtemps que jamais, se soldant par une destruction quasi-totale de l'ozone au dessus de l'Antarctique.

Mais en 1996 les mesures internationales on montrées un déclin de la teneur en composés chlorés dans la basse atmosphère. Ainsi après avoir culminé en 1994, les résidus de CFC sont en diminutions dans cette basse atmosphère mais il faudra encore quelques années avant que cette tendance ne se propage dans la stratosphère et entraîne une réduction des trous de la couche d'ozone.

Enfin en 1997, les derniers résultats prévoient quelques années d'avance pour la diminution du chlore dans la stratosphère mais une soixantaine d'années avant de le voir disparaître. Mais de toutes façons les recherches ne s'arrêtent pas et des lâchés de ballons stratosphériques ont encore eu lieu en 1997 afin d'étudier cette couche d'ozone plus précisément et de confirmer les mesures, prises à partir du sol.

Images de la situation en 1997 au nord et au sud .

Enfin l'agence spatiale européenne a prévu d'envoyer en 1999 un satellite scientifique d'observation de la Terre pour cinq ans dont la principale tâche sera d'observer les interactions photochimiques entre les gaz atmosphériques, ce qui devrait permettre de mieux comprendre la formation et l'évolution du trou d'ozone.

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(LES QUESTIONS LES PLUS FREQUENTE SUR L'OZONE).

Dernière révision : mai 02, 2003.